La fabuleuse histoire
de
La Ufa
(Universum-film aktien gesellschaft)
Pour tout amateur de l’histoire du cinéma, le nom de la Ufa évoque sans contredit une épisode fabuleuse. Ce studio fondé en banlieue de Berlin en 1918, juste après la grande guerre, pour entre autre, remonté le moral de la population allemande qui entrait dans une période encore plus sombre. Le fameux studio connaîtra cependant une expansion rapide pour devenir à son apogée une boîte comptant 4000 employés ,dont les productions cinéma dépassèrent rapidement les frontières de l’Allemagne. Avec des producteurs visionnaires comme Erich Pommer, des réalisateurs comme Fritz Lang (Docteur Mabuse,1922), (Metropolis,1927) et Josef von Sternberg (L’Ange Bleu,1930), ces productions on obtenu un tel succès au point même d’éveiller la crainte et la jalousie d’Hollywood qui scrutaient à la loupe tout ce qui ce passait à la Ufa!
Les débuts de la Ufa
La fin du premier conflit mondial eu lieu le 11 novembre 1918 avec la signature de l’Armistice, ce conflit qui avait plonger l’Europe dans un violent carnage presque sans précédent ,avait entraîné la défaite de l’Allemagne ainsi que de ces alliés: l’empire d’Autriche-Hongrie et la Turquie. La fin de ce conflit, due, disons-le, à l’intervention opportuniste des américains et du président Wilson qui tiendra les ficelles de ce bâclé Traité de Versailles, lequel imputera à l’Allemagne une dette colossale envers les pays vainqueurs et plongera le pays dans un marasme total: le peuple est affamé, brisé et épuisé. La monnaie allemande, le mark , est très fortement déprecié. Le chaos règne: vitrines brisées, grèves, spoliations et violence partout. Et bien sûr ce désespoir amène à toutes sortes de mouvances politique : monté du communisme et apparition de l’extrême droite en 1920 menée par un agitateur du nom d’Adolf Hitler.
Durant ces années de misère,le peuple allemand laisser à lui même ne trouvai le salut que dans l’urgence de vivre, plus particulièrement à Berlin où ce concentrai de rares privilégiés , des touristes, des bohèmes, artistes de tout acabit, on transformés la ville en un foyer de plaisirs et débauches ,surclassant même l’effervescence de Paris. Les boîtes de nuit, cinémas, théâtres frivoles, bordels et clubs de travestis ce sont multipliés. La perversion prospérait, les drogues circulaient librement, la nudité courante, sous l’œil souvent complaisant de la police…
Tout ces ingrédients laissait bien sûr le champ libre, en cette période du cinéma muet, à un groupe de créateurs et cinéastes qui y voyaient à ce moment-là une belle opportunité. Depuis le début du conflit en 1914, les distributeurs allemands n’avaient plus accès aux productions cinématographiques française et britanniques, et furent privées à partir 1917, des productions italiennes et américaines. Alors un seul remède: augmenter la production nationale, Les prémices de la Ufa s’établirent donc durant cette même année 1917, soit juste avant la fin du conflit, qui fût d’abord une maison de production financée par le gouvernement. À la suite de la défaite de l’Allemagne, la Deutsche Bank qui a Emil Georg von Stauss à sa tête comme président ,un nationaliste inspiré par des idéaux extrémistes et militariste, bien avant Hitler. Stauss racheta les parts du gouvernement et avec la fusion d’autres maisons de productions allemande déjà prestigieuses comme la Decla-Bioscop avec son réseau de distribution; la Deuling (DLG) et l’Union, ce qui permit à la nouvelle société de connaître une expansion rapide. La crise économique qui a sévit due en grande partie à la dette colossale de l’Allemagne envers les pays vainqueurs.
fatales,M.N.B.A,p.37.
Les Nibelungen de Fritz Lang, 1924.
Une innovation de la Ufa – L’expressionnisme
Ce nouveau géant du cinéma ce montrera à l’avant-garde pour son sens de l’innovation particulièrement du côté de l’expressionnisme: des décors de styles audacieux et d’exagérations, aux lignes,aux formes contrastantes et anguleuses. Style connexe ,en fait ,du décor de théâtre, sous des éclairages et projections d’ombres qui mâtinent tantôt l’horreur, tantôt le fantastique. Ces ingrédients conviennent aux mises en scènes dramatiques et angoissantes qui captivent. Ce mode expressionnisme sera présent dans bien des films de la Ufa. En outre l’expressionnisme était un exutoire des fantasmes et chimères du peuple allemand meurtri de l’après-guerre.
Une scène du Le Cabinet du Docteur Caligari, un bel exemple de L’expressionnisme allemand.
Le magnifique cinéma Ufa-Palast em Zoo à Berlin.
Otto Hunte, Erich Kettelhut et Karl Vollbrecht ont conçu les superbes maquettes de Metropolis, mais pour les arrières plans, il doit s’agir de toiles peintes comme ici pour le gigantesque et intimidant gratte-ciel.
Fritz Lang, Une figure de proue
Sans contredit un des piliers de la société, Fritz Lang, demeurera un nom indissociable de l’histoire du cinéma à plus d’un titre. D’abord assisté son épouse et scénariste de talent Thea von Harbou. Lang, un touche-à-tout de génie, sera l’auteur d’ œuvres majeures comme Metropolis, sorti en salles en 1927, un film qui a nécessité des moyens considérable pour l’époque et un incontournable à plus d’un titre: maquettes, décors gigantesques, mise en scène impressionnante avec 36 000 figurants! La réalisation avait englouti la coquette somme de 5,3 millions de Reichmarks (une somme absolument astronomique pour l’époque) et dix-sept mois de tournage; ce qui as mit la Ufa dans un gouffre financier catastrophique.
L’idée de ce film était venu à Lang lors d’une visite aux États-Unis avec Erich Pommer en mission d’étude en 1924. À leurs arrivé à New-York sur un paquebot, à la vue de cette ville animée, les gratte-ciel, les boulevards animés,avait été pour Lang un choc à la fois fascinant et terrifiant. Les ingrédients était réunis pour inspiré le contexte de Metropolis,un monde d’un futur déconcertant de gigantisme, d’une société oppressante et dépourvue d’humanisme. Malgré les critiques, le film n’a laisser personne indifférent, les mise en scène impressionnantes, le robot, les vues de la cité, le gratte-ciel gigantesque surmonté de cornes, encore aujourd’hui, le tout reste gravé dans les mémoires.
Femme sur la Lune.
Ici, encore un scène splendide du film, le magnifique robot.
Conception des maquettes de Metropolis, on peu remarquer que certains murs de faux gratte-ciel on été conçus en perspective forcée
pour augmenté le réalisme.
La Ufa face à Hollywood: dans l’œil de l’aigle
Derrière l’effervescence de la Ufa et des autres maisons de productions de cinéma du Reich comme la Terra; la Phœbus; l’Emelka; la Prometheus-Film GmbH, se trouvait une économie qui se relevait péniblement, entremêlé d’agitations et de confusions sociales encore présentes. Les conséquences du traité de Versailles sur l’occupation alliée de la Rhur, principale zone industrielle du Reich, faisait en sorte que la fragile économie de la République de Weimar dépendait des capitaux étrangers (en grande partie américains). La reforme monétaire qui réussit à rétablir le mark a pour conséquence de réduire les exportations, dont les films allemands, ce qui ouvrait la porte aux importations de films étrangers et surtout les films américains. Dure réalité pour le cinéma allemand: en Allemagne, entre 1920 et 1930, le nombre de salles de cinéma variait de 3700 et 5000 environ, contre 20 000 sur le seul territoire américain, les marges de recettes étaient très inégales. Les américains forts de leurs studios géants comme la Universal , la Fox , La MGM et la Paramount allaient prendre un contrôle solide du marché international. Le réalisateur Ernst Lubitsh avait été le premier exilé vers l’Amérique, mais c’est le départ d’ Erich Pommer pour Hollywood en 1926, qui a eu l’effet d’une douche froide pour la Ufa. Pommer était un producteur visionnaire et un gestionnaire hors-pair, c’est lui qui avait su amener à la Ufa des réalisateurs clés comme Fritz Lang, F.W. Murnau et Ludwig Berger. Même si Pommer reviendra au grand studio allemand quelques années plus tard, le mal était fait : Les réalisateurs Paul Leni, Ludwig Berger, FW Murnau, Des comédiens comme Pola Negri, Conrad Veidt, le grand Emil Jannings avaient eux aussi pris la direction d’Hollywood. À noter que les autres maisons de production allemandes aussi ont souffert de cette érosion. Mais le grand studio allemand n’en est pas à ses premiers soubresauts, en 1927 arrive un nouveau président: Alfred Hungenberg, Véritable homme d’affaires et dévoué qui a une solide connaissance de l’industrie, il réussit à remettre sur les rails le colosse ébranlé.
Le passage au cinéma sonore et la crise de 1929
Quoi que curieusement, la technologie du cinéma parlant a été préalablement développée en Allemagne au début des années vingt et suivie de près par la Ufa, mais au vu des difficultés, qui mettront malheureusement cette option en suspend. C’est Hollywood en 1929 qui prend les devants, La Ufa passe au cinéma parlant l’année suivante, non sans obstacles, la direction doit à nouveau investir des sommes importantes pour rénover ses équipements et laboratoires, insonoriser ses studios existants et construire de nouveaux studios furent aussi nécessaire. Les films sonores étant plus chers à produire ont avantagé la Ufa face aux autres sociétés allemandes plus petites et le grand studio allait devenir le maître absolu du cinéma allemand à partir de 1930. Mais crise économique mondiale de 1929 allait de nouveau placer la Ufa et toute l’industrie du cinéma allemand dans une situation extrêmement précaire, le pouvoir d’achat du peuple allemand chute de nouveau ainsi que les fréquentations des salles de cinéma. Mais encore une fois la Ufa, de part sa structure, son avance économique et la détermination de ses leaders, surmontera cette tempête. En 1931, le rayonnement culturel du groupe sur le marché allemand est incontestable: productions de disques, un magazine, 71 filiales comprenant maisons de production; distributeurs; des sociétés de salles et des dizaines d’ entreprises opéraient à l’étranger sous la bannière de la Ufa. La technique de la post-synchro n’étant pas encore au point, la Ufa ,qui se voulait toujours ouverte sur le monde, donc entre 1930 et 1933,il n’était pas rare que le grand studio engage des comédiens étrangers pour ses films sonores, tournés simultanément en plusieurs langues (français, anglais, italien, hongrois etc.)
La Ufa et l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler: dans l’œil du Führer
L’histoire tumultueuse du grand studio allemand entre dans une autre phase critique en 1933: l’arrivée du national-socialisme (le nazisme) avec à sa tête Adolf Hitler, un chef d’état avec une autorité et une détermination sans équivalent dans l’histoire de l’humanité. Déterminé à réparer les dommages dus à la défaite de l’Allemagne lors du premier conflit mondial et à l’odieux traité de Versailles, il veut à donner à l’Allemagne une place de grande puissance sur l’Europe et sur le monde. Étant autrichien de naissance, il avait servi sous le drapeau allemand lors du premier conflit mondial et vouait un culte à l’armée,à la race allemande, dite aryenne. Après maintes tractations, Hitler devient chancelier du Reich le 30 janvier 1933, en ayant fait campagne avec succès contres les démocrates, les marxistes et surtout les juifs comme étant aussi responsables des malheurs de l’Allemagne. Cette Allemagne, en très grande partie, est désormais aveuglée par le Führer.
La nuit, de nouvelles enseignes au néon avoisinent celles des
cinémas du Reich.
On est en 1930, arrive Marlene Dietrich, Le regard remplit
de défiance, d’un envoutement ravageur, la gente mascu-
line en était subjugé!. On peut y ressentir l’atmosphère li-
bertin du Berlin de l’époque. À remarquer la présence du
tabagisme, la Ufa aussi élevait aussi la cigarette comme
complément d’élégance.
Marlene Dietrich, d’un maniérisme hollywoodien
En 1934, Goebbels nomme un certain Willi Krause comme censeur du cinéma du Reich, en pantin véritable, il avait aucune connaissance en cinéma. La qualité des produits de la Ufa s’en allait en se détériorant, l’atmosphère au sein du personnel était de plus en plus lourde, d’autres grinçait des dents, d’autres se comportait soit avec habileté, résignation ou discrétion. Il demeurais encore des valeurs sûres comme les acteurs Lilian Harvey, Willy Fritsch , Gustav Frölich et Emmil Jannings qui est un des rares revenu d’Hollywood encore reconnu mondialement qui devinrent des collaborateurs du régime, sont ‘ils mi-conciliant? mi-honteux? mi-conscient? Mais les Lang, Lubischt, E.A. Dupont ,Pommer, Murnau, Dietrich avait quitté l’Allemagne définitivement. Bref, la magie d’antan avait bel et bien disparue.
En mars 1937, arrive la nationalisation du cinéma du Reich, La Universum-Film AG, cesse totalement d’être une entreprise privée et se livre totalement à l’état nazi. En 1938, l’Autriche, de langue et de race allemande, marché naturel pour les films allemand et pays natal de Hitler, suite aux menaces et ambitions de dernier, l’état autrichien fini par céder et est réuni au Reich, c’est » l’Anschluss », c’est-à-dire : La réunification, qui est proclamée en mars 1938 par l’arrivée en Autriche de troupes allemande et une entrée triomphale du Führer à Vienne. En 1940, Les autres studios allemand: la Tobis, la Terra, la Bavaria et le studio autrichien: la Wien Film AG située à Vienne deviennent elles aussi nationalisées.
Début d’un mauvais film
En septembre 1939, débute la deuxième guerre mondiale, le 3ième Reich attaque la Pologne, des films d’actualités (reportages) sont réalisés sur le front et sont présenté au cinéma comme à l’habitude avant le programme principal, on projette à l’écran les avancées impitoyable de la Wehrmacht et de la Luftewaffe sur une Pologne qui a du mal à se défendre, on rapporte avoir remarqué chez les visages des spectateurs des réactions partagées, certes de la fierté héroïque, mais aussi de l’accablement, de l’effroi, même de la compassion pour les polonais. Mais pour les affaires, à la Ufa, surtout à la direction du studio et au vu du ministre de la propagande tout baignait, la production de long métrage allait bon train. Les salles de cinéma du Reich était bondées. Les malheureux états conquis: la Tchécoslovaquie, la Pologne, le Danemark, les Pays-bas, la Belgique, la Norvège et la France allaient servir de nouveaux marchés pour le cinéma du Reich. Suite aux combats et réédition de chaque un de territoires conquis, les cinémas étaient systématiquement réquisitionnés et ceux endommagés remis rapidement en état par les conquérants, pour y projeter les produits cinématographiques nazis, des longs métrages et des films d’actualités de propagande pour frapper , soumettre et germaniser au plus vite les esprits des conquis. Mais durant les projections, les films étaient la plupart du temps reçu avec un silence glacial. Ceux qui chahutaient et protestaient risquait le plus souvent d’être arrêtés et emprisonnés. Il est à noter qu’en France, grande puissance vaincue, qui comptait une industrie cinématographique très bien développée avec un public au goûts et exigences élevés, l’occupant allemand choisit une stratégie moins brutale. »Face aux exigences du public cinématographique français, les Allemands ressentaient des complexes d’infériorité inavoués, mais justifiés »'(2).Tandis qu’a l’est sur le difficile front russe et les territoires conquis, les plans de diffusions cinématographique du Reich n’eurent pas lieu comme prévu. En 1942, sous l’égide de Max Winkler, le chargé de mission du Reich pour l’économie cinématographique, la Ufa se voit transformér en une structure gigantesque unissant la capacité totale de l’ancienne Ufa, la Tobis, la Terra, la Bavaria et la Wien-Film ayant pour nouveau nom la Ufa-Film GmbH mais le nom du trust sera la Ufi.( * )
*. à noter qu’à partir de ce moment le nom officiel devient Ufi, mais pour une meilleure compréhension du texte qui suit, le nom Ufa est maintenu. (N.D.L.R.) »
Vers l’abime
En 1943, année du 25 ième anniversaire de la Ufa, les choses commencèrent à mal tourner pour Hitler et l’expansion du 3ième Reich,sur le front russe tout ce complique pour les troupes allemandes qui commence à reculer face à l’armée rouge de Staline, les grandes villes et les zones industrielles allemandes commencent à subir les bombardements britanniques, dont Berlin, les installations de la Ufa seront ébranlées comme le moral du personnel qui continue à produire films après films. Josef Goebbels comme Ludwig Klitzsch et son personnel directoire quant à eux n’y voit qu’illusion en espérant que tout rentrera dans l’ordre. Mais en novembre 1943, les installations de la Ufa à Neubabelsberg seront sévèrement touchées, des équipes de secours sont constituées rapidement pour les réparations d’urgence et éteindre les incendies. La Ufa comme les autres groupes cinématographiques allemands doivent aussi mettre sur pied des équipes dans l’urgence de réparer les cinémas endommagés du pays, quoi que la catastrophe est à l’horizon, la Ufa continue ses activités tant bien que mal. Dans les cinémas, durant les projections de comédies, de drames et autres films de propagande, s’entremêlaient les bruits sourds des bombardements environnant. En 1944, avec le débarquement de Normandie et devant l’intensification des bombardements, une partie des équipes de production de la Ufa doit se déplacer dans vers des zones calmes de la campagne pour continuer à tourner des films et dans un hangar de la Ufa à Neubabelsberg jusqu’au dernier moment d’avril 1945 on y tourne le film Die Schenke zur ewingen Liebe, pour une population qui étouffe de plus en plus et l’étau qui se resserre et se ferme sur Berlin avec le suicide de Hitler le 30 avril et l’Allemagne qui capitule le 8 mai.
Reconstruire à nouveau
Suite à la réédition, dans une Allemagne encore ruinée de nouveau et cette fois divisée: à l’est c’est l’occupation soviétique,à l’ouest, les troupes d’occupations américaines, britanniques et françaises. Ces dernières, dans leurs processus de »dénazification », avaient instauré un moratoire interdisant l’utilisation du nom et du sigle de la Ufa pour au moins 10 ans. À l’est comme à l’ouest, les artistes et techniciens restants de la Ufa comme les autres studios allemands sont laisser à eux-mêmes, tout comme ce peuple commotionné, obligé à auto-examen de conscience, à se relever de nouveau, à comprendre le contexte de leur défaite et de quelle manière ils ont été piégés. Certains des acteurs se retrouvent dans le domaine du théâtre, d’autres servent d’amuseurs publiques pour les troupes d’occupation américaines, les autres survivent comme il le peuvent. Mais la passion du métier en chacun d’eux n’est pas démolie pour autant, en juillet 1945, des acteurs et techniciens se regroupent pour fonder des petites compagnies de productions plus ou moins sérieuses. À l’est , les studios de la Ufa à Neubabelsberg et Tempelhof, étaient encore en grande partie intacte, mais les occupants soviétiques avaient pillé presque tout le matériel de tournage et les précieux stocks des copies.
À partir de 1946, Erich Pommer revient de nouveau en Allemagne et à la demande des américains et est nommé film control officer (officier de contrôle du cinéma) ayant pour tâche délicate de contrôler et de restructurer le cinéma allemand et les quelques films seront produits. Mais l’occupant américain encore inconfortable avec cette situation se doit de restructurer l’organigramme de l’ancienne Ufi , tâche longue et complexe, qui prendra le nom de Lex-Ufi en 1949, pour mieux démanteler l’ancien géant constitué par Max Winkler, dans les buts essentiel d’éliminer cette puissante concentration et d’y retracer des sympathisants de l’ancien régime national-socialiste. Mais dans le milieu cinématographique et le peuple, il y avait une volonté et une nostalgie de faire revivre la Ufa de nouveau, comme seule voie de ramener une vraie industrie prestigieuse du cinéma allemand. En compensation, plusieurs nouvelles sociétés de productions sont autorisées.
Mais tout se complique pour la renaissance fragile du cinéma allemand et la Ufa, Entre les puissances d’occupations, Les alliés et les soviétiques, on assiste à une montée considérable des tensions et la guerre froide commence. En 1949, L’Allemagne est divisée en deux à L’Ouest: c’est la République d’Allemagne Fédérale, à l’est c’est la République Démocratique Allemande. Ce contexte amena des assouplissements des puissances occupantes dans les deux nouvelles Allemagne et la fin du contrôle préalable obligatoire des films produits du côté de l’Allemagne fédérale où on assiste à une renaissance du cinéma allemand (ce dont l’omni-présence de l’ancien personnel de la Ufa y est pour beaucoup.) jusqu’a la fin des années cinquante.
C’est en 1953 qu’est levée l’interdiction du nom Ufa. Mais il faut attendre en 1956 pour voir (de nouveau) la Deutshe Bank se porter acquéreur du nom prestigieux et d’une partie de sa structure d’antan, avec un nouveau directeur général: Arno Hauke, on pouvait ainsi croire que la grande Ufa était revenue, mais elle n’était plus que l’ombre d’elle même. Elle ne suscitait plus l’intérêt des producteurs et des investisseurs. Hauke, quoique d’un dévouement et d’une compétence irréprochable,et malgré quelques bons films qui on été produits, ne pu mené à bien une reconstitution de gigantisme et de prestige espéré. La télévision, l’automobile étaient en pleine expansion et les habitudes de consommation changeais, et de toute façon les films allemands n’était, pour des raisons évidentes, plus exportables à l’étranger, donc les coûts d’amortissements en était réduits au seul marché ouest-allemand. En 1960, Hauke est congédié et remplacer par des administrateurs plus ou moins doués, en 1963 Après de houleuses années, la Deutsche Bank se résigne à se départir de ses avoirs et la clé est mise dans la porte.
Héritage de la Universum-film aktien gesellschaft
Début année soixante-dix, le nom Ufa refait de nouveau surface, le nom Ufa et les installations de Neuebabelsberg sont aquis par le Bertelsmann Group, qui sera une maison de production de films. Ce groupe ira en conglomérats avec d’autres firmes allemandes impliquées dans le domaine de la télé et du divertissement. Après le chute du mur de Berlin et la réunification des années quatre vingt-dix, Le site de Neubabelsberg abrite la nouvelle Ufa, ainsi que d’autres firmes de productions et est devenu le haut lieu de la télévision berlinoise.
Mais au cours de années cinquante, C’est en l’Italie, avec les Fellini, Rosselini, Lenoe et la Cineccita en banlieue de Rome qui deviendra le nouveau centre névralgique du cinéma européen. Mais ça c’est une autre histoire!
Filmographie de Ufa (période du muet)
Cette liste n’est que partielle et elle ne constitue pas une liste officielle de la Ufa.
année | titre français | titre original allemand | réalisateur(s) |
1918 | Carmen | Carmen | Ernst Lubitsh |
1918 | Les Yeux de la momie | Die Augen der Mumie Ma | Ernst Lubitsh |
1918 | Je ne voudrais pas être un homme | Ich möchte kein Mann sein | Ernst Lubitsh |
1919 | Madame du Barry | Madame du Barry | Ernst Lubitsh |
1919 | Le Cabinet du Docteur Caligari | Das Kabinett des Doktor Caligary | Robert Wiene |
1919 | La Métisse | Halbblut | Fritz Lang |
1919 | Le Maître de l’Amour | Der Herr der Liebe | Fritz Lang |
1919 | Les Araignées-1:Le Lac d’or | Die Spinnen-1. Teil: Der Goldene See | Fritz Lang |
1919 | Harakiri | Harakiri | Fritz Lang |
1919 | La Princesse aux huîtres | Die Austernprinzessin | Ernst Lubitsh |
1919 | La Poupée | Die Puppe | Ernst Lubitsh |
1920 | La statue qui marche | Das Wandernde Bild | Fritz Lang |
1920 | La Reine du Monde | Der Herrin der Welt | Joe May |
1920 | La Tête de Janus | Der Januskopf | F.W. Murnau |
1920 | Les Araignées-2:Le Cargo de diamants | Die Spinnen-2. Teil: Das Brillantenschiff | Fritz Lang |
1920 | Les Filles de Kohlhiesel | Kohlhiesels Töchter | Ernst Lubitsh |
1921 | Le Tombeau Indou | Das Indishe Grabmal | Joe May |
1921 | Coeurs en lutte | Kämpfende Herzen | Fritz Lang |
1921 | Léo et ses deux femmes | Leo und seine zwei Bräute | Leo Peuckert |
1921 | La Chatte des montagnes | ? | Ernst Lubitsh |
1921 | Le Courant | Der Strom | Felix Bash |
1921 | Le Dieu Noir | Der Schwarze Gott | Alfred Halm |
1922 | Lola Montès, la danseuse du roi | Lola Montez, die Tänzerin des Königs | Willi Wolf |
1922 | Docteur Mabuse, Le Joueur | Doktor Mabuse, Der Spieler | Fritz Lang |
1922 | La Femme du Pharaon | Das Weib des Pharao | Ernst Lubitsh |
1922 | Montmartre | Die Flamme | Ernst Lubitsh |
1922 | Enfants de la Pénombre | Kinder der Finsternis | Ewald André Dupont |
1922 | Le petit Muck | Der Kleine Muck | Wihelm Prager |
1922 | Le faux Prince | Der falsche Prinz | Wihelm Prager |
1922 | Petite table, couvre toi | Tischlein deck dich | Wihelm Prager |
1923 | La Rue | ? | Karl Grune |
1923 | L’Expulsion | Die Austreiburg | F.W. Murnau |
1923 | Le soulier perdu | Der verlorene Schuh | Ludwig Berger |
1923 | Les Finances du grand-duc | Die Finanzen des Großherzogs | F.W. Murnau |
1924 | Le Dernier des Hommes | Der Letzte Mann | F.W. Murnau |
1924 | La Princesse et le violoniste | Der Prinzessin und der Geiger | Graham Cutts |
1924 | La Chronique de Grieshuus | Zur Chronik von Grieshuus | Arthur von Gerlach |
1924 | Les Nibelungen: Siegfried | Die Nibelungen: Siegfried | Fritz Lang |
1924 | Michaël | Mikaël | Carl Theodor Dreyer |
1924 | La comédie du coeur | Komödie des Herzens | Rochus Gliese |
1924 | Les Nibelungen: La vengeance de Kriemhild | Die Nibelungen: Kriemhilds Rache | Fritz Lang |
1925 | La Tour du Silence | Der Turm des Schweigens | Johannes Guter |
1925 | Le danseur de ma femme | Der Tänzer meiner Frau | Alexender Korda |
1925 | La jeune fille sous protection | Das Mädchen mit der Protektion | Max Mack |
1925 | L’aventure de M. Filip Collins | Herrn Filip Collins Abeuteuer | Johannes Guter |
1925 | Un rêve de valse | Ein Walzertraum | Ludwig Berger |
1925 | Chemins de la force et la beauté | Wege zu Kraft und Schönheit | Wihelm Prager |
1925 | Le Père Voss | Vater Voss | Max Mack |
1925 | La fille du bureau | Das Fräulein vom Amt | Hans Schwarz |
1925 | La deuxième Mère | Die Zweite Mutter | Heinrich Bolten-Baeckers |
1925 | Tartuffe | Tartüffe | F.W. Murnau |
1925 | Le fermier du Texas | Der Farmer aus Texas | Arthur Robison |
1925 | L’homme sans logement | Der ohne Wohnung | Heinrich Bolten-Baeckers |
1925 | Variétés | Variétés | E.A. Dupont |
1925 | Pietro le corsaire | Pietro der Korsar | Arthur Robison |
1926 | Faust, Une Légende Allemande | Faust | F.W. Murnau |
1926 | Manon L’escault | Manon L’escault | Arthur Robison |
1926 | Le violoniste de Florence | Geiger von Florenz | Paul Czinner |
1926 | Les Frères Schellenberg | Die brüder Schellenberg | Karl Grune |
1927 | Metropolis | Metropolis | Fritz Lang |
1927 | ? | Der Fürst von Pappenheím | Richard Eichberg |
1927 | La guerre mondiale | Der Weltkrieg | Leo Lasko |
1928 | Les Espions | Spione | Fritz Lang |
1928 | ? | Heimkehr | Joe May |
1929 | La Femme sur la Lune | Frau im Mond | Fritz Lang |
1929 | L’asphalte | Asphalt | Joe May |
1929 | L’Enfer des Pauvres | Mutter Krausens Fahrt ins Glück | Phil Jutzi |
1930 | La favorite des dieux | Liebling der Götter | Hanns Schwarz |
(période du sonore) | |||
1930 | L’Ange Bleu | Der Blaue Engel | Josef von Sternberg |
1930 | Le Chemin du paradis | Die Drei von der Tankstelle | Whilheml Thiele |
1930 | Cambrioleur | Einbrecher | Hanns Schwarz |
1930 | Adieux | Abschied | Robert Siodmak |
1930 | Mélodie des Herzens,Valse d’amour | Liebeswalzer | Whilheml Thiele |
1930 | Celui qui cherche son meurtrier | Mann, der seinen Mörder sucht | Robert Siodmak |
1931 | M, Le Maudit | M – Eine Stadt sucht einen Mörder | Fritz Lang |
1931 | Le Congrès s’amuse | Der Kongress tanzt | Erik Charell |
1932? | Tumultes | Störme der Leidenschaft | Robert Siodmak |
1932 | Le Vainqueur | Der Sieger | Hans Hinrich et Paul Martin |
1932 | Une idée superbe | Ein toller Einfall | Kurt Gerron |
1932 | Quand l’amour fait la mode | Wenn die liebe Mode macht | Franz Wenzler |
1932 | Moi et l’impératrice | Ich und die Kaiserin | Friedrich Holländer |
1932 | Le démon blanc | Der weisse Dämon | Kurt Gerron |
1932 | Un projet déjoué | Strich durch die Rechnung | Alfred Zeisler |
1932 | Ça va déjà mieux | Es wird schon wieder besser | Kurt Gerron |
1932 | La Lumière Bleu | Das blaue Licht | Leni Riefenstahl |
1932 | Comment vais-je l’annoncer à mon mari | Wie sag ich’s meinem Mann | Reinhold Schünzel |
1932 | Le Hussard noir | Der schwarze Husar | Gerhard Lamprech |
1932 | Le rêve blond | Ein blonder Traum | Paul Martin |
1932 | IFI ne répond plus | FPI antwortet nicht | Karl Hartl |
1932 | L’insolent | Der Frechdachs | Carl Boese et Heinz Hille |
1932 | Moi le jour, toi la nuit | Ich bei Tag und Bei Nacht | Ludwig Berger |
1932 | La comtesse de Monte Cristo | Die Gräfin von Monte Christo | Karl Harlt |
1932 | Deux cœurs et un battement | Zwei Herzen und ein Schlag | Wilhelm Thiele |
1933 | Le Testament du Docteur Mabuse | Das Testament des Doktor Mabuse | Fritz Lang |
(période du nazisme) | |||
1933 | Georges et Georgette | Viktor und Viktoria | Reinhold Schünzel |
1933 | Petit, je suis content de ta venue | Kind, ich freu’ mich auf dein Kommen | Kurt Gerron |
1933 | Une saison au Caire | Saison in Kairo | Reinhold Schünzel |
1933 | ? | Der Choral von Leuthen | Carl Froehlich |
1933 | Abel et son harmonica | Abel mit der Mundharmonika | Erich Wascheck |
1934 | Vents frais du Canada | Frischer Wind aus Kanada | Heinz Kenter et Erich Holder |
1934 | Un homme veut se rendre en Allemagne | Ein Mann will nach Deutschland | Paul Wegener |
1935 | La jeune fille sotte | Die törichte Jungfrau | Richard Schneider- Edenkoben |
1935 | Un de trop à bord | Einer zuviel an bord | Gerhard Lamprech |
1935 | Le domino vert | Der grüne Domino | Herbert Selpin |
1935 | L’ordre supérieur | Der höher Befehl | Gerhard Lamprech |
1935 | Rend-moi heureux | Mach’ mich glücklich | Arthur Robison |
1935 | La jeune fille de Moorhof | Das Mädchen vom Moorhof | Detlef Sierck |
1935 | Les Dieux s’amusent | Amphitryon | Reinhold Schünzel |
1936 | Traîtres | Verräter | Karl Ritter |
1936 | La jeune Irène | Das Mädchen Irene | Reinhold Schünzel |
1936 | Axel à la porte du paradis | Axel an der Himmelstür | Ralph Benatzly |
1936 | Sous le ciel Brûlant | Unter heißem Himmel | Gustav Ucicky |
1936 | L’étudiant mendiant | Bettelstudent | Goerg Jacoby |
1936 | Le concert à la court | Das Hofkonzert | Detlef Sierck |
1936 | Ville Anatol | Stadt Anatol | Viktor Touransky |
1936 | Gouvernement de femmes | Weiberregiment | Karl Ritter |
1936 | Les enfants du bonheur | Glückinder | Paul Martin |
1937 | Et toi, mon trésor, tu est du voyage | Und Du, mein Schatz, fährst mit | Goerg Jacoby |
1937 | Patriotes | Patrioten | Karl Ritter |
1937 | Opération Michael | Unternehmen Michael | Karl Ritter |
1937 | On a arrêté Sherlock Holmes | Der Mann, der Sherlock Holmes war | Karl Hartl |
1938 | Permission sur parole | ? | Karl Ritter |
1939 | Mademoiselle | Fräulein | Erich Waschneck |
1939 | Légion Condor | Legion Condor | Karl Ritter |
1939 | Trois pères autour d’Anna | Drei Vater um Anna | Carl Boese |
1939 | Pour le mérite | Pour le mérite | Karl Ritter |
– début du deuxième conflit mondial, 1 er septembre 1939. | |||
1939 | La campagne de Pologne | Feldzug in Polen | Fritz Hippler |
1940 | Le poète de la petite ville | Der Kleinstadpoet | Josef von Baky |
1940 | Baptême de feu | Feuertaufe | Hans Bertram |
1940 | Victoire à l’Ouest | Sieg im Westen | Svend Noldan |
1941 | Sous-marins à l’ouest | U-boote westwärts | Günther Rittau |
1941 | ? | Hotel Sacher | Erich Engel |
1941 | Stukas | Stukas | Karl Ritter |
1941 | La Belle Diplomate | Frauen sind doch bessere diplomaten | Georg Jacoby |
1941 | Nuit de noces | Hochzeitsnacht | Carl Boese |
1941 | Danse avec L’empereur | Tanz mit dem Kaiser | Georg Jacoby |
1941 | Annelie: l’histoire d’une vie | Annelie: Die Geschichte eines Lebens | Josef von Baky |
1942 | Noces à Bärenhof | Hochzeit auf Bärenhof | Carl Froelich |
1943 | Aventures fantastiques du baron Munchhausen | Münchhausen | Josef von Baky |
1944 | ? | Der Majoratsherr | Hans Deppe |
1944 | L’hôtel des noces | Das Hochzeitshotel | Carl Boese |
1944 | Pourquoi ment-tu, Elisabeth? | Warum lügst du, Elisabeth? | Fritz Kirchhoff |
1944 | Une femme pour trois jours | Eine Frau für drei Tage | Fritz Kirchhoff |
1944 | Nuits d’été | Sommernächte | Karl Ritter |
1944 | Une maison joyeuse | Ein fröhliches Haus | Johannes Guter |
1944 | Offrande au bien-aimé | Opfergang | Veit Harlan |
1944 | Rêverie | Träumerei | Harald Braun |
1945 | Au bistrot de l’amour éternel | Die Schenke zur ewingen Liebe | Alfred Weidenmann |
(la nouvelle Ufa de 1956 à 1963) | |||
1958 | Maman n’est elle pas fabuleuse? | Ist mama nicht fabelhaft? | Peter Beauvais |
1958 | Tant que le cœur bat | Solange das Herz schlägt | Alfred Weidenmann |
1959 | Sans tambour ni trompette | Die Gans von Sedan | Helmut Käutner |
1961 | Gravier noir | Schwarzer Kies | Helmut Käutner |
1961 | Le miracle de Malachie | Das Wunder des Malachias | Berhard Wicki |
Anecdotes
– Fritz Lang n’as pas caché être impressionné par le savoir faire technique des américains en assistant au tournage du Fantôme de l’Opéra à
Universal City ,durant son voyage aux États-Unis en 1924 en compagnie d’Erich Pommer.
– Après avoir vu Metropolis, H.G. Wells avait qualifié le film »d’œuvre tapageuse » et de » fumisterie ignorante et démodée afin de barré la route
à n’importe quel film de meilleure qualité. » (3)
– En 1933, La Ufa avait même fait l’achat d’un avion des usines Klemm,en vu d’un film, mais le projet fût malheureusement abandonner, ce
qui aurais pu être, sans doute, le premier film d’avion de l’histoire du cinéma.
-Alfred Hitchcock qui a travailler à la Ufa comme décorateur en 1924, lors d’une pause, Friedrich Wilhelm Murnau (qui tournait sur le plateau, le Dernier des hommes) enseigna à Hitchcock que la décoration, tel qu’elle se présentait sur le lieu de tournage, ne jouait aucun rôle: »la seule chose qui compte était ce que l’on voit à l’écran ». (4).
Références:
Livres:
1. Collectif: Les années d’illusions,Time-Life,1979, p.74.
2. Klaus Kreimer: Une histoire du cinéma allemand: La Ufa, Flammarion,1994.p.500.
3. Klaus Kreimer: Une histoire du cinéma allemand: La Ufa, Flammarion,1994.p.235.
4. Klaus Kreimer: Une histoire du cinéma allemand: La Ufa, Flammarion,1994.p.159.
-P.Savard et H. Dussault: Histoire générale III, De 1815 à 1968, Centre Éducatif et Culturel,1968.
-Dominique Païni et Guy Cogeval: Hitchcock et l’art : coïncidences fatales, M.N.B.A, 2001.
-Peter Mänz et Christian Maryška: Ufa Films Posters 1918-1943,1998.
-Collectif, Cinéma d’aventures,Cinéma de science-fiction, Alpha, 1979.
-Georges Sadoul, Le cinéma français,Flammarion,1962.
Revues:
-La cinémathèque, no.63,avril-mai 2001,p.63.
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