Philatélie

                Spatiale

Ça peut arriver un jour ( ou une nuit ) de ressortir et dépoussiérer sa vieille collection de timbres oubliée, et de par cette occasion faire un article sur le sujet !  j’ai en effet été stupéfait de redécouvrir et de constater aujourd’hui la qualité de la couverture, de l’approche et de l’aspect documentaire d’une richesse inouïe que pouvait et peut encore présenter le timbre poste. L’approche philatélique depuis les débuts de la conquête spatiale en 1957, avec le lancement de Spoutnik 1 par les soviétiques, a servi pour les deux blocs, les États-Unis et leur alliés, par des représentations publicitaires sur timbres plutôt réalistes, et leur opposant, l’U.R.S.S.
( l’Union-Soviétique ) et ses pays satellites du bloc de l’est par des représentations le plus souvent héroïques et fantaisistes. À noter que l’Union Soviétique communiste à l’époque tenait leur programme spatial dans le plus grand secret, incluant les fusées et leur aspect.
Nous y retrouvons, en outre pour ces deux clans et presque tous les pays du monde, au début de la conquête spatiale, au  pire moment de la guerre froide, jusqu’à la chute de l’Union-Soviétique en 1991 et L’SSI ( la station spatiale internationale ), une quantité de timbres d’une richesse de coloris, d’illustrateurs au talent divers certes, mais combien envoûtant et tout y passe :satellites, fusées, astronautes, cosmonautes, planètes, galaxies, futurisme, bancs d’essai etc. 

On peut considérer que la philatélie spatiale s’inscrit dans le courant de l’ art spatiale ou  »space art », »On entend par art spatial un ensemble de pratiques artistiques qui repose sur le fait que l’être humain ait été dans l’espace, directement avec des cosmonautes ou indirectement avec des satellites. Ces pratiques artistiques s»inscrivent dans la réalité de la conquête spatiale.» Comme explique la Parisienne Annick Bureaud, spécialiste de l’art spatial et professeure d’histoire et de la théorie des art technologiques à l’École supérieure de l’image, à Poitiers.

Au cours de cet article, nous découvrirons la philatélie spatiale de par des commentaires, anecdotes,des photographies tirées des archives de Cryptetian, des timbres moins bien réussis mais certains autres que l’on peut qualifier de sympathiques, de chef d’oeuvres quoi! Alors bonne découverte de l’espace timbresque!

 

Comme la quasi totalité des pays du monde on leurs timbres spatiaux, la première approche globale que l’on peut faire selon Cryptetian, est de constater que grosso-modo, ces pays émetteurs appartiennent à trois groupes:

Premier groupe: les puissances originales; les États-unis et la Russie.
 
Deuxième groupe: les alliés et les neutres, ici des difficultés s’imposent parce que la plupart de ces pays émettent des timbres spatiaux des exploits des deux grandes puissances soit par allégence politique comme les anciens pays du bloc de l’est comme la Pologne, La RDA, la Tchécoslovaquie, Cuba etc. à noter que dans ce premier sous-groupe ce trouvent curieusement certaines exceptions de pays aligné au bloc communiste comme la Hongrie et la Mongolie qui illustrait des exploits américains. Dans le deuxième sous-groupe on retrouve la plupart des pays africains, d’Amérique latine, proche orient etc. qui bien entendu profitent du filon que rapporte en devises ces timbres merveilleusement  décoré des exploits spatiaux des deux puissances originales.

Dans le troisième groupe on retrouve les pays comme la France, le Canada, l’Italie, La Chine qui par des politiques d’émissions dites »plus sérieuses» ne soulignent sur timbres que leurs réalisations nationales. 

Pays vedette:
La République Tchèque

Ça peut arriver un jour ( ou une nuit ) de ressortir et dépoussiérer sa vieille collection de timbres oubliée,et de par cette occasion faire un article sur le sujet !

On peut considérer que la philatélie spatiale s’inscrit dans le courant de l’ art spatiale ou »space art », »On entend par art spatial un ensemble de pratiques artistiques qui repose sur le fait que l’être humain ait été dans l’espace, directement avec des cosmonautes ou indirectement avec des satellites. Ces pratiques artistiques s»inscrivent dans la réalité de la conquête spatiale.» Comme explique la Parisienne Annick Bureaud, spécialiste de l’art spatial et professeure d’histoire et de la théorie des art technologiques à l’École supérieure de l’image, à Poitiers.

Au cours de cet article, nous découvrirons la philatélie spatiale de par des commentaires, anecdotes,des photographies tirées des archives de Cryptetian, des timbres moins bien réussis mais certains autres que l’on peut qualifier de sympathiques, de chef d’oeuvres quoi! Alors bonne découverte de l’espace timbresque!

Comme la quasi totalité des pays du monde on leurs timbres spatiaux, la première approche globale que l’on peut faire selon Cryptetian, est de constater que grosso-modo, ces pays émetteurs appartiennent à trois groupes:

Premier groupe: les puissances originales; les États-unis et la Russie.

Deuxième groupe: les alliés et les neutres, ici des difficultés s’imposent parce que la plupart de ces pays émettent des timbres spatiaux des exploits des deux grandes puissances soit par allégence politique comme les anciens pays du bloc de l’est comme la Pologne, La RDA, la Tchécoslovaquie, Cuba etc. à noter que dans ce premier sous-groupe ce trouvent curieusement certaines exceptions de pays aligné au bloc communiste comme la Hongrie et la Mongolie qui illustrait des exploits américains. Dans le deuxième sous-groupe on retrouve la plupart des pays africains, d’Amérique latine, proche orient etc. qui bien entendu profitent du filon que rapporte en devises ces timbres merveilleusement décoré des exploits spatiaux des deux puissances originales.

Dans le troisième groupe on retrouve les pays comme la France, le Canada, l’Italie, La Chine qui par des politiques d’émissions dites »plus sérieuses» ne soulignent sur timbres que leurs réalisations nationales.

Spoutnik 1, premier satellite

Et ici, une émission du Laos, émis en 1987

Voici le véritable coup d’envoi de la conquête spatiale avec le lancement de Spoutnik 1, le premier engin de conception humaine dans l’espace,le lancement a eu lieu le 4 octobre 1957,à partir du centre spatial russe de Baïkounour (Tuyratam) dans le Kazakhstan. Ce qui provoqua une onde de choc dans le monde entier et en particulier chez les américains,qui de leurs radars avaient détecté cette étrange engin qui en une nuit, avait passé au dessus de leur tête. Mais quoi qu’il en soit, la course à l’espace était lancée et la science allait progresser à pas de géant et la philatélie s’en régaler!

Une émission nord-coréenne du fameux Spoutnik 1.

Spoutnik 1, Cambodge, émis en 1987.

Les piliers des programmes spatiaux

Korolev , Russie,une émission de 1969

Sergueï Pavlovich Korolev (1907-1966) principal concepteur des fusées et réacteurs, l’homme sur qui reposait tout le programme spatial soviétique. D’origine ukrainienne, brillant élève, il fut un passionné dès son enfance pour l’aviation et l’espace. À la fin de la deuxième guerre mondiale, il fut envoyé en Allemagne avec un groupe d’experts par le gouvernement soviétique afin de récupérer et d’étudier les restes des fameuses fusées V-2 que l’Allemagne nazi avait développée avec succès.

Von Braun, apparaissant ici avec JF Kennedy, sur une émission de l’état fantoche du Ras Al Khaima.

Wernher Von Braun (1912-1977). Le vis-à-vis de Korolev, Le pilier du programme spatial américain, repose sur lui et son équipe tout les concepts des fusées et le développement des réacteurs. De naissance allemande, jeune il est passionné d’astronomie, plus tard de physique, il dévore les romans de Jules Verne qui lui inculque très tôt le rêve de fabriqué une fusée pour atteindre la Lune. Plus tard, sous l’impulsion de Hitler et de ses programmes de développement d’armement, il rejoindra une équipe de recherche pour fabriquer des armes d’un type nouveau -des fusée porteuses de bombes! -. Naitrons des fusées appelée V-1 qui se veut plutôt un avion porteur de bombe sans pilote, mais surtout la performante V-2, fusée télécommandée avec une porté de 300 km. À la fin du conflit en 1945, Von Braun et son équipe se rendront aux américains,qui leurs feront un pont d’or pour les USA et deviendrons les piliers de la future NASA.

Les chiens: premiers héros vivants de l’espace

Laïka, une émission nord-coréenne.

Le 3 novembre de 1957, a eu lieu le lancement de
Spoutnik 2, premier vol habité par une créature terrestre, avec à son bord la petite chienne Laïka. Les russes multipliant leurs lancements dans un climat d’urgence pour garder l’avance sur les américains, La petite chienne n’avait cependant aucun espoir de retour car les russes n’avaient prévu aucun procédé pour la ramener saine et sauve. Elle mourra dramatiquement de chaleur et de suffocation, dû à une défaillance du système thermique quelques jours après le lancement. Comme le déclara bien des années plus tard Oleg Gazenko,un des responsable de cette mission, » plus le temps passe, plus je regrette ce qui s’est passé. Cette mission ne nous a pas appris suffisamment de choses pour justifier la mort de la chienne.»’

Belka et Strelka à bord de Spoutnik 5, le vol a eu lieu du 19 au 20 octobre 1960, ce sont les premiers etres vivants à revenir saint et sauf de l'espace.

ZvezdochKa et Spoutik 10, le a eu lieu le 25 mars 1961.

Youri Gagarine et Vostok 1.

Cuba,émission de 1991.

Les soviétiques ébranleront encore les américains et le monde entier, le 12 avril 1961, est lancée de la base de Tuyratam la fusée Vostok 1avec à son bord Youri Alekseyevich Gagarine, premier cosmonaute russe et le premier humain envoyé dans l’espace, il effectuera une seule orbite complète puis reviendra sain et sauf ! On avait prouvé qu’il n’y avait pas d’impossibilité à la vie humaine dans l’espace, et la durée du vol fut de 108 minutes mais son impact scientifique et publicitaire étais lourd de signification et les soviétiques confirmaient encore leur supériorité sur leurs rivaux américains.Cette exploit fit de Gagarine une célébrité mondiale mais sa gloire sera de courte durée, Gagarine décédera dans un accident d’avion en 1968 dans le cadre d’une session d’entraînement en vue d’une mission Soyouz.

Gagarine, Tchécoslovaquie, 1977.

Vostok 1, sur un timbre polonais d'une très belle série de 1966.

Détails de Vostok, Cambodge,1987.

Le Vol de Youri Gagarine. Russie, 1961.

Comme mentionné plus haut

Comme mentionné plus haut, les soviétiques publicisaient leurs exploits mais tenaient leur programme spatial et la forme de leurs fusées dans le secret le plus grand. Voici une étrange photo (photo. 1) du décollage de la fusée Vostok 1 qui emporta Gagarine dans l’espace, cette photo a été retouchée et publiée les jours suivant l’exploit de Gagarine, comparer avec l’illustration de droite,la véritable fusée 8K72K lanceuse de Vostok 1 (photo.3).

Ci-dessous à droite sur cette émission tchécoslovaque, remarquer encore la forme biaisée de la fusée et le scaphandre de Gagarine, comme si on l’avait couvert d’un casque à moto! (photo. 2).

Photo 1.

Youri Gagarine

Photo.2

photo.3

Allan Sheppard et Mercury

La réponse américaine à l’exploit des soviétiques n’allait cependant pas tardée, le 5 mai 1961, dans le cadre du programme Mercury, fourmillant de précautions, la NASA lançait enfin son premier vol habité, Alan Bartlett Sheppard (1923-1998), propulsé par une fusée Redstone, fit cependant un vol sub-orbital de 15 minutes 22 secondes, donc bien plus court que les 108 m de Gagarine, mais ce n’est que le début pour l’Amérique!

Le défi de Kennedy

Toujours en 1961, suite au succès du vol de Shepard, le 25 mai, 43 jours après l’envol de Gagarine, le président américain JF Kennedy annonce son défi aux soviétiques: Nous poserons un homme sur la lune avant la fin de la décennie! À cette annonce, les soviétiques réagissent aussitôt, Nikita Khrouchtchev réuni son état-major dans l’urgence et accepte de relevé le défi, du coup, un formidable compétition technologique est lancée entre l’est et l’ouest.

Le programme soviétique Intercosmos, une belle initiative

À noter que le tchécoslovaque Vladimir Remek (à droite) fut le premier homme dans l’espace non issu d’une des deux puissances spatiales.

Fin de la décennie 70, l ‘Union soviétique, pour des motifs politiques et une volonté d’entretenir de bonnes relations, met sur pied un programme de coopération internationale, dans le but de faire participer des cosmonautes de pays étrangers, quoi que le programme était ouvert à toutes les nations du monde, malgré le contexte de la guerre froide, ce seront essentiellement des nations du bloc communiste qui répondront à l’invitation. En dehors du cercle communiste, seule la France répondra à l’invitation en y impliquant le premier spationaute européen: Jean-Loup Chrétien en 1982. L’initiative soviétique d’impliquer les autres nations à leurs programmes spatiaux a inspiré la Nasa qui a comprit l’intérêt de faire participer des astronautes des autres nations. Les soviétiques on ainsi jeté les bases enrichissantes de la collaboration scientifique internationale d’abord avec Saliout et MIR, par la suite les américains avec les navettes et le Spacelab, de l’Agence Spatial européenne (ASE) etc, pour aboutir à la fin de la guerre froide avec la station spatiale internationale (SSI).

Ici, l’initiative soviétique est bien soulignée par une belle série de la poste laotienne en 1983. Les illustrations sont dans l’ensemble assez réussies, tout en sourire, les visages sont toutefois peu ressemblants.

Soyouz 28 Lancée le 2 mars 1978.

Gubarev et le tchèque Remek.
Visitent Salyout 6 pendant une semaine.

Soyouz 30 Lancée le 27 juin 1978.

Kilimul et le polonais Hermaszewski. Visitent Salyout 6 pendant une semaine.

Soyouz 31 Lancée le 26 août 1978.

Bykovsky et l’allemand de l’est Jahn.
Visitent Salyout 6 pendant une semaine.

La RDA n'a pas manqué de souligner l'exploit de leur premier cosmonaute.

Soyouz 33 Lancée le 10 avril 1979.

Rukavishnikov et le bulgare Ivanov.
Manquent leurs arrimage avec Salyout 6.

Soyouz 36 Lancée le 26 mai 1980.

Kubasov et le hongrois Farkas.
Visitent Salyout 6 pendant une semaine.

Soyouz 38 Lancée le 18 septembre 1980.

Romanenko et le cubain Mandez.
Visitent Salyout 6 pendant une semaine.
Youri Romanenko et Arnaldo Tamayo Mendez, sur une sympathique émission cubaine de 1991, pour souligner entre autres, le 30 eme anniversaire du vol de Gagarine.

Soyouz 39 Lancée le 22 mai 1981.

Dzanibekov et le mongol Gurragcha.
Visitent Salyout 6 pendant une semaine.

Soyouz 40 Lancée le 14 mai 1981.

Popov et le roumain Prunariu.
Visitent Salyout 6 pendant une semaine.

Soyouz T-6 Lancée le 24 juin 1982.

Djanibekov et le français Jean-loup Chrétien. Visitent Salyout 7 pendant une semaine.

La navette spatiale

L’idée d’un véhicule spatial sur le modèle d’avion était admisse chez les chercheurs de la NASA depuis des années, les essais d’avions supersonniques pouvant atteindre des altitudes record tel que la X-15 laissaient des rapports concluants et prometteurs, mais cette option est restée sur les tables à dessins avec le déclenchement de la course vers la lune. La NASA, après les onéreuses missions lunaires Apollo, reprend cette option dans une perspective d’un engin d’économique ,durable , pouvant faire des vols multiples, pouvant porter des charges utiles comme satellites et autres, bref, un camion de l’espace. Après huit années d’efforts c’est le 12 avril 1981 que la première navette spatiale Columbia est lancée avec à son bord John Young et Bob Crippen. C’était cependant une coutre mission d’essai de deux jours couronné de succès malgré quelques problèmes technique comme des tuiles thermiques de son revêtement qui sont revenu endommagées.

Téléphone